
Les observatoires
L’observatoire océanologique de Banyuls : une histoire centenaire, une recherche ciblée.
Une biodiversité fascinante, une réserve marine abritant nombre d’espèces emblématiques de la Méditerranée et une mer sans marée offrent à la station marine un terrain d’investigation sans pareil pour la recherche océanologique.
La station marine, également appelée laboratoire Arago, abrite cinq unités associées Sorbonne Université/CNRS
- Laboratoire d’Océanographie Microbienne - LOMIC - UMR 7621
- Laboratoire d'Ecogéochimie des Environnements Benthiques - LECOB - UMR 8222
- Biologie Intégrative des Organismes Marins - BIOM - UMR 7232
- Laboratoire de Biodiversité et Biotechnologies Microbiennees - LBBM - USR 3579
- l’Observatoire océanologique de Banyuls - UMS 2348 - qui est une unité mixte de services.
Ces unités développent de nombreux axes de recherche, dans les domaines de l’océanologie biologique et de la biologie des organismes (micro-organismes, invertébrés et vertébrés...). Elles s’intéressent à l’étude de la biodiversité, son origine, son évolution, son r?le dans le fonctionnement des écosystèmes, sa réponse aux changements globaux, mais aussi à sa valorisation dans le domaine des biotechnologies marines via des partenariats industriels.
Bénéficiant d’un rayonnement international, très actif dans la coopération scientifique, le laboratoire Arago accueille chaque année une centaine de chercheurs de toutes nationalités, et plus de 1000 étudiants, provenant de l’Sorbonne Université et d’une trentaine d’universités européennes, pour un enseignement dans le domaine des sciences de la mer et de l’environnement dispensé sur place.
Trois écoles doctorales sont rattachées à l’Observatoire :
- ED 129 - Sciences de l’environnement de l’?le-de-France
- ED 392 - Diversité du vivant
- ED 394 - Physiologie et physiopathologie
Au service d’une pluridisciplinarité unique en France : l'Institut de la mer de Villefranche-sur-Mer (Imev) , le campus fran?ais le plus complet en sciences de la mer.
De forts atouts géographiques, une faune d’une variété exceptionnelle et la présence en surface de plancton venant des grandes profondeurs offrent à l’Imev?les conditions idéales pour remplir ses missions d’enseignement, de recherche et d’observation.
Résolument engagé dans une démarche pluridisciplinaire, articulée autour de la biologie cellulaire, de l’océanographie biologique et biochimique, de la physique et chimie marines, des géosciences marines, l’Imev abrite, sur 7700 m2, trois unités mixtes de recherche :
- le laboratoire de biologie du développement (Sorbonne Université/CNRS),
- le laboratoire Géosciences Azur (Sorbonne Université/CNRS/IRD/UNSA),
- le laboratoire d’océanographie de Villefranche-sur-mer (Sorbonne Université/CNRS) et une unité mixte de service (structure de direction).
Il délivre des enseignements dans les domaines de l’océanographie et des environnements marins, des géosciences, de l’hydrogéologie, des géomatériaux et proposent des stages pédagogiques à la mer combinés à l’exploitation immédiate des données acquises, aux étudiants de master de Sorbonne Université ainsi qu’à de nombreuses universités fran?aises et étrangères.
L'Imev est impliqué?dans deux spécialités du master sciences et technologies, mention sciences de l’Univers, environnement, écologie :
- spécialité Océanographie et environnements marins,
- spécialité Géosciences, hydrogéologie, géomatériaux.
L’Observatoire assure également des services d’observation à la communauté scientifique fran?aise et internationale, en particulier sur l’hydroclimat et sur l’abondance et la composition des peuplements planctoniques.
L’OOV appartient au Service d’observation du milieu littoral (SOMLIT) qui rassemble les observations des sept stations marines fran?aises les plus importantes.
La station biologique de Roscoff est un centre de recherche et d’enseignement en biologie marine et en océanologie situé sur la c?te nord de la Bretagne. Elle dépend de Sorbonne Université, du CNRS et de l’INSU.
Trois laboratoires Sorbonne Université sont rattachés à la station biologique :
- Laboratoire de Biologie Intégrative des modèles marins ?- UMR 8227
- Adaptation et diversité en milieu marin - UMR 7144
- Biologie évolutive et écologie des algues - UMI 3614
Les recherches menées à la station biologique de Roscoff portent sur de nombreux domaines de la biologie marine et de l’océanologie. Elles couvrent quatre grandes thématiques :
- l’étude des organismes marins et des écosystèmes ;?
- la compréhension des processus d’adaptation et d’évolution ;?
- le développement de nouveaux modèles biologiques ;?
- la recherche de molécules actives (enzymes et produits naturels) pour des applications médicales par exemple.
Les programmes de recherche développés dans les quatre unités de recherche font appel à la biologie moléculaire et cellulaire, la biologie des organismes et des populations, l’écologie et utilisent les dernières avancées techniques en génomique, biophysique et chimie. Les organismes marins étudiés sont le phytoplancton eucaryote et procaryote, les macroalgues et les invertébrés. Les travaux se concentrent plus particulièrement sur le cycle cellulaire de l’oursin, la biochimie et le développement des algues brunes et rouges, l’écophysiologie de la faune hydrothermale, la diversité du phytoplancton et du zooplancton, l’évolution et la génétique des populations, l’écologie benthique. En chimie marine, des recherches sont menées sur les traceurs chimiques pour comprendre les phénomènes de circulation océanique des masses d’eau.
L'Observatoire des sciences de l'Univers (OSU) "Ecce Terra"?regroupe ?les laboratoires travaillant dans les domaines de l’environnement terrestre, de la terre profonde à l'atmosphère.
Les enjeux principaux en sont le climat, les mécanismes physiques et biologiques dans les sols et l'océan, les ressources et les risques.
Cet OSU est un support pour les services d’observation, les bases de données, les plates formes techniques et les outils de modélisation communs à l’ensemble des laboratoires appartenant ou partenaires de ?Sorbonne Université.
L’importance des préoccupations environnementales, les questions scientifiques et les risques qu’il faut ma?triser font appel à des travaux interdisciplinaires combinant ?les observations dans les différents milieux (l’atmosphère, l’océan, les surfaces continentales, la terre profonde et en santé).
Le grand défi de l’OSU est de passer de l’approche ? étude du changement climatique ? à l’approche ? étude du changement global ?.
Adjoindre et coupler à la problématique du changement climatique, la connaissance et les impacts (actuels ou passés) des altérations anthropiques (pollution généralisée, usage des terres et changements d’usage, utilisation des ressources) rend nécessaire de prendre en compte maints aspects disciplinaires (résilience des écosystèmes, adaptabilité, réponses aux stress, physiologie, érosion de la biodiversité, modifications du fonctionnement des grands cycles éco-biogéochimiques, espèces invasives, évolution du génome...) qu'il faut mettre en synergie avec les composantes physico-chimiques.